Entre fin 2015 et début 2017, la photographe Véronique Vercheval s’est rendue en Belgique (Bruxelles, Ostende), en Roumanie (Bucarest), en RDC (Kinshasa), en Palestine (Camps de réfugiés d’Al Arrub, de New Askar, Birzeit), en Israël (Tel Aviv, Jérusalem-Ouest), en Haïti (Cap Haïtien, Port-au-Prince, Jacmel) et au Vietnam (Ho Chi Minh Ville, Danang, Can Tho), où elle a accompagné les travailleurs sociaux de rue dans leur quotidien professionnel.

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 « Ce sont les travailleurs  sociaux de rue qui m’ont servi d’intermédiaire. Si ça se passait bien avec eux, ça se passait bien dans les quartiers visités. Le contrat était de les photographier eux, en action sur le terrain, et non les bénéficiaires, dont les visages restent, s’ils le souhaitaient, dans l’ombre. »   (Véronique Vercheval)

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Véronique s’implique totalement dans ce qu’elle entreprend, son regard la portant à privilégier le point de vue social et le côté humain des choses. Pour décrire sa façon de procéder, elle évoque une autre photographe, Lisette Model :

« Après tout, demain matin, je pourrai me trouver à sa place [...]. Tant que j’aurai le sentiment que c’est moi, je pourrai photographier ces gens. »